Cette question nous interpelle tant nos réflexes conditionnés nous poussent à opposer le travail au jeu, le sérieux au superflu, l’indispensable à l’accessoire.
En tout cas, dans le cadre du formatage de la pensée reçu dès notre plus jeune âge où, pour réussir dans la société, il faut être performant, sérieux, irréprochable.
Le jeu, dans cette continuité de réflexion, conserve donc l’étiquette d’activité en dilettante et peu valorisée dès qu’il s’agit d’être responsable. Quelque soit son niveau de responsabilité, d’ailleurs : professionnel, personnel, conjugal, familial, relationnel.
Or, il est un espace où jouer est particulièrement vital : Dans la nature.
Chez les animaux, jouer correspond à la capacité à survivre dans un monde particulièrement hostile.Tout simplement !
En effet, le jeu permet l’acquisition progressive des « bonnes pratiques » pour assurer sa sécurité et sa croissance dans un environnement fait de dangers multiples et de prédateurs nombreux.
Jouer, dans le monde humain, est considéré de deux façons, directement liées à l’âge de la personne.
Chez l’enfant, le jeu est identifié comme une activité d’éveil et d’apprentissage.
Chez l’adulte, comme une activité de détente. Ou plutôt de pseudo-détente puisque, en règle générale, « nous jouons pour gagner. »
Il est temps de changer de paradigme !